En 2019, à 23 ans, ludovic hadjeras se rend pour la première fois en Algérie, terre natale de son père et de ses grands-parents qui l’ont quittée en 1962, portant sur leurs épaules le nom de “harkis” — ici comme là-bas. Au même moment, il part à la rencontre d’une meute de loups dans les Hautes-Alpes, là où vit son autre grand-mère. De cette recherche des deux côtés de la Méditerranée, il écrit une première version de son ouvrage Le Loup et le figuier. Aujourd’hui, après six années de quête identitaire, ludovic revisite ses écrits. Guidé par deux figures hybrides, le loup-garou et le métis, il provoque leur rencontre, les rattrape et en prends même la forme.