
























Danse, performance, arts visuels
31 janvier—8 février 2025
Festival des pratiques artistiques émergentes internationales
Marseille et Aix-en-Provence
30 janvier à 18:00
art-cade* galerie des grands bains douches de la Plaine
Arts visuels
Entrée libre
En coréalisation avec Le Château de Servières et art-cade* galerie des grands bains douches de la Plaine. Avec le soutien de la DRAC PACA dans le cadre du programme Culture Pro et le soutien du programme Cultures et Création de la Fondation de France.
Exposition
30 janvier—22 mars 2025
Vernissage le 29.01 à 18h au Château de Servières
Vernissage le 30.01 à 18h à art-cade*
Ouverture du mardi au samedi de 14h à 18h au Château de Servières et de 15h à 19h à art-cade*
Parallèle s’associe à art-cade* galerie des grands bains douches de la Plaine et le Château de Servières pour donner à voir le travail d’artistes visuels récemment diplômé·e·s d’écoles supérieures d’art, dans le cadre de La Relève. Cette septième édition, inaugurée comme chaque année à l’occasion du festival, réunit vingt artistes au Château de Servières et un collectif à art-cade* galerie des grands bains douches de la Plaine, retenu·e·s suite à un appel à projets sur la thématique « Notre part belle ».
À art-cade* : Mastic, Un tour de plus, un jour de moins
À l'été 2021, les seize membres de Mastic se sont réuni·e·s afin de mutualiser leurs compétences ainsi que leurs ressources matérielles et affectives. Constatant que les modèles d'organisation partagée permettent de consolider les parcours artistiques et de faire évoluer les pratiques individuelles, iels se sont organisé·e·s pour faire projet commun.
Mastic, collectif d'artistes et de travailleur·euse·s de l'art, a évolué et s'est aujourd'hui rassemblé au sein de Sili, un lieu de création, de recherche et de vie situé dans le 12ème arrondissement de Marseille. Iels y créent, y invitent d'autres artistes, y font l'expérience de l'autosuffisance, avec comme leitmotiv, l'envie de faire de ce lieu une zone d'échange fertile, dans laquelle les énergies servent une aventure artistique et humaine.
L'exposition Un tour de plus, un jour de moins évoque les secousses et les élans du mouvement collectif qui les anime. Mastic a pensé son projet curatorial en s'appuyant sur son expérience et a trouvé dans le roman de science-fiction La horde du contre-vent un point de départ fécond. Dans ce livre, Alain Damasio raconte l'histoire d'un groupe de femmes et d'hommes engagé·e·s dans une aventure pour atteindre l’extrême limite de leur monde et découvrir l'origine d'un vent omniprésent et destructeur. Reconnaissant dans ce récit la parfaite allégorie de « la quête complexe, continuelle et cyclique qu'est l'entretien d'un groupe », les artistes ont élaboré leur exposition comme un chemin à parcourir, empêché par les flux d'un vent contraire. Baignées dans ce courant d'air discontinu, les œuvres se signalent aux regardeur·euse·s comme des abris, des refuges. Certaines sont protégées par des cloisons de verre, elles sont des traces, des avertissements, des conseils... Le récit se déplie dans l'espace. Des oasis succèdent à des zones de tension. Du sable noir s'insinue dans certaines sculptures et des bouches d'aération diffusent des odeurs boisées et fumées. La galerie se transforme, la lumière change puis s’amenuise. Du son surgit par intermittence et transporte par nappes l'idée d'une nature absente.
L'exposition, immersive, résonne avec l'architecture circulaire et donne à voir un univers rythmé alternativement par les crises et les accalmies. Les œuvres se répondent, certaines d'entre elles sont même conçues en collaboration. Elles portent l'idée de faire ensemble envers et contre tout. Un tour de plus, un jour de moins met en mouvement les énergies, parfois jusqu'à l'épuisement. Il est question d'art, de survie, d'amusement et, parce que c'est aussi le lieu de la rencontre et de l'amitié, de nourriture. Ici, avec envie et détermination, Mastic se saisit d'un espace pour se présenter à tous·tes comme "un bloc, un nœud de courage, une horde."
Et au Château de Servières :
Hutarr Von Yug, Maymouna Baradji, Léonard Contramestre, Evangeline Font, Simon Gabourg, Liv Jourdan, Marie Lafaille, Fanette Lambey, Louïse Lett, Titouan Makeeff, Marguerite Maréchal, Iris Millot, Simon Pastoors, Chloé Poey-Lafrance, Alexis Puget, Romain Ravera, Anaïs Roubertou, Sébastien Schnyder, lila schpilberg, Baptiste Thiebaut Jacquel
Alexia Abed, Louise Belin, Victor Calvi, Alexandre Espagnol, François Gouret, Adrien Lagrange, Joshua Leterreux, Esther Maine, Aurélien Mathis, Laurence Merle, Anicet Oser, Marie Perraud, Gaspard Postal, Emmanuelle Queinnec, Coline Riollet, Brontë Scott, Manon Tomé-Sistéro, Clément Veliuva, Valentin Vert
Aurélie Berthaut — directrice de art-cade* galerie des grands bains douches de la Plaine, initiatrice et chargée du développement du projet Jeanne Barret, co-fondatrice de Collective et du programme Curriculum Chromé
Bénédicte Chevallier — directrice de Mécènes du Sud Aix-Marseille
Lou Colombani — directrice fondatrice de Parallèle, initiatrice du projet coopératif La Relève
Marie de Gaulejac — directrice artistique du Centre d’art 3 bis f
Muriel Enjalran — directrice du Frac Sud
Laure Lamarre Flores — directrice du Centre d’arts Fernand Léger, Port-de-Bouc
Inès Geoffroy — cheffe de projet expositions, 100% Villette
Guillaume Mansart — responsable de Documents d’artistes Paca et critique d’art indépendant
Edouard Monnet — directeur de Vidéochroniques
Paul-Emmanuel Odin — directeur de La Compagnie
Camille Ramanana Rahary — Responsable des programmes de résidences et d'artistes associé·es, et des expositions, Triangle-Astérides, Centre d'art contemporain d'intérêt national
Martine Robin — directrice du Château de Servières
Barbara Satre — directrice de l'école supérieure d'art d'Aix - ESAAIX, historienne de l'art
Mathieu Vabre — co-directeur de Chroniques, directeur artistique de Chroniques, Biennale des imaginaire numériques
Guillaume Mansart
© Louïse Lett, Jean-Christophe Lett